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                                    Lettre  ouverte   Euro 2007     n° 2

 

le 23 Mars 2007

Mr François BAYROU

Permanence UDF

34 Rue Henri Faisans,
64000 Pau

 

Ref. interne       009 

Référence :     Construction européenne       

Objet               Lettre ouverte  Euro2007 n° 9 - Projet Educatif Européen

 

 

 

Cette lettre ouverte est accessible sur le site  de la

Fondation du Verseau

 

 

 

 

Sommaire  de la Lettre Euro 2007

 

 

 
Monsieur le Ministre,

Par votre réponse relative aux syndicats d’enseignants, le 26 févier 2007, sur TF1, vous avez expliqué votre respect inconditionnel[1] des syndicats d’enseignants, et vous avec fait part du sentiment, fondé par quatre ans d’expérience à la tête du ministère de l’éducation nationale, que vous vous trouveriez seul face au chaos, s’ils n’étaient pas là.

C’est cette anomalie profonde que je veux contribuer à changer par l’apport d’un projet éducatif européen dont j’attends de nos partenaires européens qu’ils nous aident à en négocier les grandes lignes face aux positions retranchées[2] et tendancieuses[3] longtemps enseignées à l’unisson par les historiens français, Magnard[4] en tête.

En apportant à quelque dizaines de milliers de chefs d’établissements la  clé[5] d’un projet d’établissement d’envergure nationale et européenne, vous donneriez à ces derniers le moyen d’exister face aux thèse marxistes hélas inculquées par la voie officielle, à faute de l’affirmation d’une autre thèse[6] moins polémique et plus constructive.

Quel légitimité et quel intérêt y a-t-il, en effet, à enseigner à de jeunes européens, Français en tête, que le 17° siècle est le siècle du Roi-Soleil, et à passer sous silence l’importance historique, au même siècle, de Newton, qui a établi les lois d’une mécanique générale fondée, rappelons-le, par la considération de l’héliocentrisme ?

Si l’on comprend cela, alors, on comprend que seul un point de vue européen[7] permet de rendre compte dans son ensemble, du 15° siècle à nos jours,  de la révolution copernicienne dont on interdit, du même coup, la réduction par le milieu marxiste, à des concepts frauduleux actuellement dispensés librement en France.

 

Salutations amicales.

 

Document modifié le jeudi 19 juin 2008 à 11:26  -  retour á EN HAUT du document

 



[1] Sachez que je vous rejoins sur ce point important, et que nous sommes donc deux personnes, d’après votre comptabilité, à prétendre que toute faute n’échoit pas aux syndicats, comme de si nombreuses personnes ont actuellement tendance à le croire, Bernard Zimmern en tête (la dictature des syndicats, Plon, 2003). Pour autant, je ne crois pas qu’il faille dire à tous ces Français qu’il n’on rien compris à ce qui se passe effectivement , et tout respectueux que je sois des diverses entités, je condamne fermement, au plan moral, l’erreur manifeste (Tribunal Administratif de Versailles, 2002) qu’il faut bien attribuer à certains enseignants isolés, « délégués syndicaux en tête» (même affaire, mémoire du Recteur, pièce 1). Sur ce point, donc, je vous rejoint, mais je suis beaucoup plus nuancé que vous.

[2] Je désigne par positions retranchées, l’ensemble des présentations tendancieuses de l’histoire faites page après page par le milieu éducatif français.  

[3] Enseigner l’histoire contemporaine aux jeunes français des classes terminales avec un manuel scolaire intitulé « de 1939 à nos jours » n’est pas offrir un point de vue neutre auxquels ils ont droit, avec le sang versé par leurs pères pour diminuer les incompréhensions entre Français et Allemands.

[4] Ce crime pédagogique des éditions Magnard est enfin corrigé depuis 2007 par la parution d’un ouvrage franco-allemand édité par Nathan, et dont le titre « de 1945 à nos jours » (Erratum 18 Mai 2007 – lire « l’Europe et le monde depuis 1945 ») parait plus conforme à l’état d’esprit attendu, n’en déplaise à la médiocrité retranchée, qui n’échappe pas malgré votre compréhension, à la vigilance de nos concitoyens, et que j’ai désignée dans ma première note

[5] Je crois définir assez clairement les contenus de ce projet éducatif européen aux paragraphes 4 et 5 du présent courrier. Pour plus de clarté encore, il faut donner la clé des incompréhensions actuelles, à savoir que la médiocrité tend à forger d’autres culpabilités que la sienne, et que cette propension est une partie importante de l’explication nécessaire pour expliquer les guerres franco-allemandes.

[6] Pour autant que la médiocrité conduise toujours à la guerre, nonobstant le caractère évènementiel de l’histoire, dont cette médiocrité retranchée fait son premier alibi, l’ambition constructive affichée par le présent courrier impose de concevoir une éducation à l’organisation créative du travail dont les organisations française d’employeurs et de salariés sont actuellement aussi éloignées les unes que les autres.

[7] Conformément aux noms et nationalités des contributions indissociables du compte-rendu scientifique et technologique de l’actuelle science de la construction mécanique, pour ne se tenir qu’à la partie la plus indiscutable du projet de renverser la dictature de la collusion installée en France. A cette fin, je vous informe que seul un mécanicien ouvert aux subtilités des lettres peut identifier et remédier aujourd’hui au problème du Cheval de Troie de la pédagogie, au cœur de l’investigation que j’ai menée en France de 1997 à 2006.