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                                    Lettre  ouverte   Euro 2007     n° 5

 

le 16 février 2007

 

Personne

 

Ref 2rh                 07C71         

Référence :        Construction européenne                                             

Objet                  Lettre ouverte  Euro2007 n° 5 – Abstraction excessive 

Pour info.             M. LE PEN

 

 

L’amour auquel nous invite Jésus ne doit pas devenir l’alibi intentionnel ou fortuit de la contre-performance qui consiste à réduire la Gestalt[1] à l’ignorance naïve et dangereuse de culpabilités si répandues que leur absolution collective, au cœur de la mythologie, est la seule issue raisonnable : apurer la situation ne dispense pas de repartir sur des bases saines.

Au total, écrire une lettre à personne n’est pas une gageure mais une pédagogie dictée - au-delà de la référence mythologique - par la nécessité d’accuser un très grand nombre de personnes. Ainsi, le théorème de la confusion[2] définit clairement les niveaux de responsabilités dans lesquels chacun peut se reconnaître, à la mesure de ses responsabilités effectives.

Confronté au même drame, Ulysse ne trouve d’ailleurs pas d’autre stratagème pour échapper à la vengeance du Cyclope Polyphème, qui personnifie ce système absurde contre lequel personne ne peut rien faire - parce que tout le monde est coupable, et parce que changer de système oblige à commencer par poser le problème avant d’espérer créer un système meilleur.

Le piège de l’anathème étant évité, il ne suffit donc pas de s’absoudre mutuellement pour faire œuvre utile, mais bien de cerner le crime, le mobile, et l’alibi ayant conduit à la dérive de société que nous connaissons actuellement en France.

Le crime le plus retranché est celui de l’abstraction excessive ; son mobile est le commerce de l’autorité ; son alibi est l’autorité éducative ; son arme est la corruption de la pensée, qui produit ou entretient les cloisonnements caractéristiques de la fiction ; une pièce à conviction est le BO de 1978, tandis que se préparent de nouveaux crimes[3] en 2007.

Au total, il faut dénoncer, comme Jean-Marie le Pen, la haute trahison par laquelle l’intelligentsia détourne le patrimoine de la connaissance à son seul profit, tandis que des générations entières de Français ont été déformées plus que formées. Ce pourquoi je dis que Monsieur le Pen, sous réserve de se voir confier le dossier pédagogique dont le ministère de l’éducation nationale a besoin, ferait à cet égard un excellent ministre de l’éducation nationale, car il aurait à cœur de donner de vrais repères à la jeunesse.

Mettre fin à la corruption éducative suppose de rappeler que le fondement de l’école est de produire la diminution de l’ignorance, et de caractériser l’ignorance par le piège de l’abstraction insuffisante, dont la considération suffit à définir l’autorité éducative, et partant, à distinguer un enseignement pertinent[4] de l’obscurantisme savant[5] dont il faut défaire la France, et avec elle, l’Europe et le monde.

 

PR Crocy 

 

Document modifié le mardi 21 avril 2015 à 06:36  -  retour á EN HAUT du document

 

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[1] Voir lettre ouverte n° 1

[2]

[3] La réforme la plus récente de l’éducation nationale française ne tend pas autre choses qu’à renforcer le dispositif inhibiteur par lequel le corps des fonctionnaires enseignants maintient son commerce, en France, au détriment de ceux qui les rémunère, et pour le moins, au détriment de la bonne éducation. 

[4] Est pertinent l’enseignement qui produit un bon niveau d’abstraction

[5] l’obscurantisme savant, caractérisé par l’approche rétrograde de l’histoire des sciences et techniques