Culture - Droit
- Ecologie
- Education
- Information
- Pareto
- Politique
- Productivité
- Raison
- Santé
|
Film
industry des séries
à succès
« Que sa volonté soit faite » |
Dans les séries
américaines, l’anecdote vient agrémenter le propos
sans |
|
Le gimmick C’est un peu la carte de visite d’une série, qui en résume
l’intérêt, et installant une vraie relation avec le spectateur Il n’y a pas de prix pour la formation d’un esprit »
(ingénieur Portal, Michelin, 1976) Et me voilà prêtant le flanc à l’amateurisme des critiques cinéphiles du dimanche – même si certains touchent à l’âme du monde |
Apologie
du cinéma anglo-saxon On me reprochera
de critiquer le cinéma français, mais … Ce que je critique n’est pas la France mais la médiocrité — et pour tout dire, c’est la dictature
de l’ignorance ! Pour preuve, cela
ne me dérange pas de faire l’apologie du groupe Michelin, ou d’expliquer la gratuité des cercles de qualité, ou
l’idéal culturel de la philosophie Mercédès, idéal culturel, bien loin de la fiction socialiste ! §
Julie LESCAULT et autres Au final, bien des
séries à la française reposent sur les épaules d’actrices au rayonnement
agréable, réduites au rôle de faire-valoir de séries aux scénarios médiocres,
là où l’industrie américaine et allemande produisent toujours un travail
sérieux, avec des résultats à faire pâlir d’envie … |
Les Lilliputiens
s’en prennent au géant Horst TAPPERT,
sans doute
L’acteur le plus connu
|
Gimmick, et final en apothéose Parfaite
illustration de la publication idéale de PASCAL,
chaque épisode de « l’Inspecteur DERRICK »
produit toute son émotion au dernier mot de
l’ouvrage, qui nous serre la
gorge ; l’intérêt de la série n’est pas la série elle-même,
mais c’est son contenu humaniste ; quant à « l’héritage culturel » du tandem
TAPPERT-REINECKER (Encadré), ce
n’est autre que la conclusion de l’un épisode de la série ! § Gimmick
professionnel Comme l’information métrique, le gimmick professionnel est
le plus souvent à caractère structurel, comme l’annonce de la date et du lieu
du développement suivant, dans « New-York police judiciaire »
(NYPD). § Gimmick
de l’anecdote Dans « Julie
Lescault », l’anecdote se substitue au propos, par divers gimmicks -
visite de la fille de l’inspecteur, de son autre fille, petites tensions
entre inspecteurs - qui tiennent lieu de substance, contrairement aux séries
américaines desquelles l’anecdote n’est pas absente : dans NYPD, les
clins d’œil d’amitié entre inspecteurs révèlent la force du tissu social
américain ou relatent son rythme
de vie, et contribuent à détendre l’atmosphère toujours tellement dense. § Gimmick
partisan, à la gloire du parti Dans « Femme
d’honneur », c’est encore autre chose : le gimmick est la
relation de subordination, ou bien l’image d’Epinal, sensée servir d’exemple,
mais totalement artificielle. Dans « Cobra », série
allemande, les clins d’oeil à la hiérarchie existent aussi, mais dans le bon
sens, parce que la hiérarchie est compétente. § Gimmick
de situation Dans « Femmes
de loi », le gimmick est réduit à la relation de subordination –
bien chef ! tandis que le fond se fait attendre désespérément :
ici, l’épisode n’a aucune importance. C’est tout le contraire de la
conception du scénario dans la culture
Anglo-saxonne (encadré).
|
Page créée le 8 novembre
2013 et modifiée le samedi 22 juillet 2017 à 08:19 - retour á EN HAUT du document