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                            Film  industry  des séries   à   succès

« Que sa volonté soit faite »

Dans les séries américaines, l’anecdote vient agrémenter le propos sans
jamais le parasiter ni se substituer à lui, comme dans les séries médiocres !
(Consolidé le 18 fév. 2015)

Le gimmick

C’est un peu la carte de visite d’une série, qui en résume l’intérêt, et installant une vraie relation avec le spectateur

Recherche

Il n’y a pas de prix pour la formation d’un esprit » (ingénieur Portal, Michelin, 1976)

Et me voilà prêtant le flanc à l’amateurisme des critiques cinéphiles du dimanche – même si certains touchent à l’âme du monde

Apologie du cinéma anglo-saxon

On me reprochera de critiquer le cinéma français, mais …

Ce que je critique n’est pas la France mais la médiocrité — et pour tout dire, c’est la dictature de l’ignorance !

Pour preuve, cela ne me dérange pas de

faire l’apologie du groupe Michelin, ou d’expliquer la gratuité des cercles de qualité, ou l’idéal culturel de la philosophie Mercédès, idéal culturel,

bien loin de la fiction socialiste !

§  Julie LESCAULT et autres
« Femmes de loi » …

Au final, bien des séries à la française reposent sur les épaules d’actrices au rayonnement agréable, réduites au rôle de faire-valoir de séries aux scénarios médiocres, là où l’industrie américaine et allemande produisent toujours un travail sérieux, avec des résultats à faire pâlir d’envie

Les Lilliputiens s’en prennent au géant Horst TAPPERT, sans doute
L’acteur le plus connu
au monde [1]

Le correspondant du journal le Monde fait‑­il pour autant l’apologie de la qualité allemande ?

§  Tandem TAPPERT-REINECKER

Le succès de « l’Inspecteur DERRICK » est dû tant à l’humanisme manifeste de la série qu’au travail approfondi de chaque scénario.

§  Succès de l’industrie anglo‑saxonne du film

La conception d’un scénario, dans la culture Anglo-saxonne, est synonyme de pertinence et donc, de succès. (8 nov. 2013)

Gimmick, et final en apothéose

Parfaite illustration de la publication idéale de PASCAL, chaque épisode de « l’Inspecteur DERRICK » produit toute son émotion au dernier mot de l’ouvrage, qui nous serre la gorge ; l’intérêt de la série n’est pas la série elle-même, mais c’est son contenu humaniste ; quant à « l’héritage culturel » du tandem TAPPERT-REINECKER (Encadré), ce n’est autre que la conclusion de l’un épisode de la série !  

§  Gimmick professionnel

Comme l’information métrique, le gimmick professionnel est le plus souvent à caractère structurel, comme l’annonce de la date et du lieu du développement suivant, dans « New-York police judiciaire » (NYPD).

§  Gimmick de l’anecdote

Dans « Julie Lescault », l’anecdote se substitue au propos, par divers gimmicks - visite de la fille de l’inspecteur, de son autre fille, petites tensions entre inspecteurs - qui tiennent lieu de substance, contrairement aux séries américaines desquelles l’anecdote n’est pas absente : dans NYPD, les clins d’œil d’amitié entre inspecteurs révèlent la force du tissu social américain ou relatent son rythme de vie, et contribuent à détendre l’atmosphère toujours tellement dense.

§  Gimmick partisan, à la gloire du parti

Dans « Femme d’honneur », c’est encore autre chose : le gimmick est la relation de subordination, ou bien l’image d’Epinal, sensée servir d’exemple, mais totalement artificielle. Dans « Cobra », série allemande, les clins d’oeil à la hiérarchie existent aussi, mais dans le bon sens, parce que la hiérarchie est compétente.

§  Gimmick de situation

Dans « Femmes de loi », le gimmick est réduit à la relation de subordination – bien chef ! tandis que le fond se fait attendre désespérément : ici, l’épisode n’a aucune importance. C’est tout le contraire de la conception du scénario dans la culture Anglo-saxonne (encadré). 

 

Page créée le 8 novembre 2013 et modifiée le samedi 22 juillet 2017 à 08:19  -  retour á EN HAUT du document

 

 



[1] Propos de Frédéric LEMAITRE, correspondant du journal LE MONDE, Berlin, 29 avril 2013